Of Skin and Light: Paloma Saint Léger

Lumière, temps, tendresse.


Entre Paris et Le Cap, Paloma Saint Léger évolue avec aisance entre la direction artistique et la photographie. Son travail ressemble à un dialogue silencieux entre la lumière et l’émotion, un reflet de ses voyages, de sa sensibilité et du calme qu’elle cherche à capturer dans chaque image.

Of Skin and Light: Paloma Saint Léger

Of Skin and Light: Paloma Saint Léger

Lumière, temps, tendresse.


Of Skin and Light: Paloma Saint Léger

Entre Paris et Le Cap, Paloma Saint Léger évolue avec aisance entre la direction artistique et la photographie. Son travail ressemble à un dialogue silencieux entre la lumière et l’émotion, un reflet de ses voyages, de sa sensibilité et du calme qu’elle cherche à capturer dans chaque image.


ROWSE

1. Tu as étudié la direction artistique et le design avant que la photographie ne devienne ton langage. Te souviens-tu du moment où l’acte de regarder est devenu celui de capturer ?

PALOMA
 Je me souviens m’être rendu compte un jour que la photographie avait été la constante tout au long de ma vie. J’avais essayé tant de passe-temps, voulu exercer tant de métiers différents, mais la photographie était la seule chose que j’avais toujours vraiment aimée. J’adorais la direction artistique et le design, je les aime encore, mais j’avais besoin de pouvoir capturer des moments pour m’en souvenir et, idéalement, faire ressentir quelque chose aux gens.

R

2. Tu évolues entre la mode, les intérieurs et l’art de vivre, et pourtant ta voix reste douce et reconnaissable. D’où te vient ce sentiment d’unité ?

P
 Je pense que cela vient d’un mélange d’intuition et de constance. Je suis attirée par certaines teintes, certaines lumières et ambiances, et la pellicule m’aide à traduire cette sensibilité d’une manière brute et sincère.

R

3. Tes images ressemblent souvent à une étude de la quiétude, de la façon dont la couleur, la lumière, la peau et le tissu se rencontrent. Comment prépares-tu ton regard avant de photographier ?

P
 J’apprends de plus en plus à contempler et à prendre mon temps, plutôt que de courir après chaque scène possible. Où que j’aille, j’ai besoin de ressentir le lieu d’abord et de le laisser m’imprégner. Qu’il s’agisse d’un voyage personnel ou d’une séance professionnelle, j’aime arriver un ou deux jours à l’avance pour me sentir à l’aise et comprendre les nuances de l’endroit.

R

4. Tu voyages souvent et ton regard semble changer avec chaque lieu. Y a-t-il des destinations qui éveillent quelque chose de différent en toi ?

P
Les lieux qui semblent figés dans le temps me fascinent vraiment. La nostalgie qui y flotte, le désir de préserver les traditions. Une vieille boutique au milieu de nulle part, vendant toutes sortes d’objets curieux, me donne envie d’en photographier chaque recoin.

R

5. Quelle est la première chose que tu fais en arrivant dans une nouvelle ville, un rituel, un café, une promenade ?

P
Je commence toujours par installer ma routine de soin de la peau dans la salle de bain de l’endroit où je loge, cela me fait me sentir chez moi où que j’aille. Ensuite, je pars me promener, sans appareil photo, juste pour tout absorber. Je m’arrête généralement dans un café pour observer la dynamique du lieu que je visite.

R

6. Que signifie pour toi le soin de la peau ? Est-ce une question de soin, de présence, de texture ?

P
Le soin de la peau est pour moi une question de présence et d’attention. Je suis une personne assez nerveuse, avec l’esprit qui va vite, mais le soin de la peau est la seule chose qui m’aide à ralentir et à être dans le moment. J’aime dire que je ne suis pas très féminine, sauf quand on regarde ma collection de produits de soin, haha.

R

 7. Y a-t-il des rituels ou des produits de beauté qui t’accompagnent toujours, dans ton bagage à main ou dans ton rythme quotidien ?

P
Absolument. Dans mon rythme quotidien, j’ai besoin de mon eau de rose pour apaiser ma peau sensible. Et dans mon bagage à main, j’ai toujours mon baume lèvres et joues Rowse; j’aime donner une touche de couleur ensoleillée à ma peau claire.

R

 8. Et maintenant, vers où ton regard se tourne-t-il ? Que rêves-tu de capturer ensuite ?

P
Des lieux vastes et sauvages. J’ai grandi dans la nature et, en vieillissant, je ressens un besoin encore plus fort d’en être proche. Je veux voir les plaines du Kirghizistan et les montagnes de Nouvelle-Zélande dans les mois à venir.

Image 1
Image 2
Image 1
Image 2
Image 1
Image 2
Image 1
Image 2
Image 1
Image 2
Image 1
Image 2
Image 1
Image 2