Les Jardins de ROWSE commencent avec Martine Leherpeur

Sur la beauté, la vérité et les rituels intemporels


Martine, prévisionniste de tendances visionnaire, fut la toute première à ouvrir les portes de son appartement parisien pour accueillir Les Jardins de ROWSE — une rencontre intime célébrant le soin, la présence et l’authenticité. Quelques jours plus tard, elle s’est entretenue avec Gabriela Salord, notre cofondatrice, pour réfléchir à la beauté comme vérité, au pouvoir des rituels, et au sourire qui surpasse tout.

Les Jardins de ROWSE Begin with Martine Leherpeur

Les Jardins de ROWSE commencent avec Martine Leherpeur

Sur la beauté, la vérité et les rituels intemporels


Les Jardins de ROWSE Begin with Martine Leherpeur

Martine, prévisionniste de tendances visionnaire, fut la toute première à ouvrir les portes de son appartement parisien pour accueillir Les Jardins de ROWSE — une rencontre intime célébrant le soin, la présence et l’authenticité. Quelques jours plus tard, elle s’est entretenue avec Gabriela Salord, notre cofondatrice, pour réfléchir à la beauté comme vérité, au pouvoir des rituels, et au sourire qui surpasse tout.


GABRIELA

1. Tu as passé toute une vie à déchiffrer ce qui vient après. Qu'est-ce qui, selon toi, est resté intemporel ?

MARTINE
C’est une question assez complexe. Je dirais que ce qui n’a pas changé, c’est ce qui est réel. Ce qui est réel, authentique, ce qui est au cœur de chaque personne. En ce moment, j’écris avec une amie une sorte de récit brut de mon parcours. Et comme tu l’as dit, j’ai passé mon temps à projeter vers le futur, et avec une assez bonne précision, parce que j’ai un bon flair. Et je me rends compte qu’il y a un fil conducteur constant dans ma vie professionnelle qui parle de la valeur des choses. Une amie m’a dit un jour : « Tu n’aimes pas la mode. Ce n’est pas la mode qui compte pour toi. C’est le vêtement, ce qu’il signifie, ce qu’il porte, comment il reflète quelque chose à un moment donné. » C’est très puissant. Et je retrouve ce fil à travers chaque étape de ma vie professionnelle.

Et l’autre constante pour moi, c’est de ne jamais compromettre. Je n’ai jamais compromis. J’ai toujours été assez radicale dans mes décisions, dans mes jugements, dans mon sens de ce qui compte, à dire « C’est vraiment important. Ça arrive. C’est ce que les gens désirent. » Et je ne me suis jamais trompée. Alors oui, je crois que j’ai du flair. Je suis un peu comme un chien de chasse, d’une certaine manière.

G

2. Les Jardins de ROWSE concernent la transmission, entre générations, à travers les rituels. Que ressens-tu comme étant en danger de se perdre dans la façon dont on parle aujourd’hui de beauté et d’identité ? Et que devons-nous protéger et conserver ?

M
Nous sommes dans cette ère, surtout aujourd’hui, des masques de beauté, de la beauté obligatoire, où on te dit « Tu dois faire ça, tu dois faire ceci. » Ça existe depuis longtemps, mais maintenant c’est poussé à l’extrême, ce que j’appelle l’ère Kardashian, avec des règles sur comment ton corps devrait être. Même quand on parle de positivité corporelle, ce n’est pas vrai. Ce n’est pas positif du tout. C’est le contraire.

G

Pour moi, la beauté devrait refléter quelque chose de plus profond. Hier, j’ai vu une fille dans le métro, elle n’était pas classiquement belle, elle avait des dents un peu irrégulières, mais elle était belle. Elle était amoureuse. Elle était avec son partenaire, complètement amoureuse. Et j’ai pensé, wow, l’amour peut te transformer, peut te rendre beau.

M
C’est ce que je crois. La beauté est presque un devoir pour être heureux. Bien sûr, être heureux n’est pas toujours facile. J’ai récemment perdu un de mes frères. Et j’ai une belle-sœur absolument merveilleuse, tellement belle dans sa douleur, parce qu’elle est vivante. Parce qu’elle accepte. C’est ça la vie, s’accepter à chaque phase. La beauté est un reflet de cela. Ça ramène à ce que j’ai dit avant : l’authenticité.

G

3. Tu as organisé notre première réunion au jardin. Qu’est-ce que ce moment a éveillé en toi ? Que penses-tu qui devient possible quand les femmes se réunissent pour partager histoires, sagesse et présence ?

M
Il s’agit d’être soi-même, d’être vraie dans le moment, c’est ça qui te rend belle. Ce que j’aime dans ce que nous avons commencé avec Les Jardins de ROWSE, c’est cette approche de la beauté qui est… sans frontières. Sans lignes entre hommes et femmes, ni rien de tout ça. Il ne s’agit pas que les femmes se réunissent, ou les hommes, rien de tout ça. Il s’agit de se sentir bien dans son corps, de pouvoir se regarder dans le miroir et dire, « C’est moi. Ce n’est pas parfait, mais c’est à moi. » Et alors je souris, et ce sourire transforme mon visage. Sourire est très important.

Beaucoup de personnes ne sourient plus. Elles sont maquillées, construites, mais ne sourient jamais vraiment. Et le sourire, c’est la plus précieuse des pierres que nous avons. Il brille plus que n’importe quel diamant. C’est ça la beauté pour moi. Et c’est ce que je veux transmettre à mes petits-enfants. C’est de ça que je parle. C’est pourquoi ROWSE connecte avec les gens, parce que la marque est ainsi. Elle est vraiment, profondément inspirante. C’est pour ça que je suis une défenseure de ROWSE. Elle exprime une beauté qui élève.


G

C’est très beau ce que tu dis.

M
Et il n’y a aucun autre endroit qui parle ainsi, avec poésie et clarté. C’est simple, direct. Comme une grand-mère racontant une histoire à sa petite-fille. Bien sûr, c’est toujours du marketing, mais c’est un type de marketing très différent. Rien à voir avec l’habituel.


G

4. Les rituels sont une forme de soin, un retour à soi. Quels rituels de beauté t’ancrent aujourd’hui ? Et comment résonne la philosophie et l’approche de soin de ROWSE dans ces moments ?

M
Cette idée des jardins, eh bien, je pense que c’est un concept magnifique. Le Jardin d’Eden, une sorte de paradis terrestre, même si on parle de jardins d’hiver ou autre. Un jardin apporte cette notion de pause, de s’arrêter, de bien-être, de conversation. Cela établit immédiatement un ton différent d’un magasin ou même d’un salon. C’est un autre niveau.

Ce qui m’a surprise lors de cette première réunion, c’est l’incroyable facilité. Tout le monde s’est senti à l’aise, détendu, accessible, même entre des personnes qui ne se connaissaient pas. Ils partageaient cet amour commun pour la marque, sa vision. À travers cela, ils ont trouvé une philosophie partagée, une sorte de joie à rencontrer quelqu’un qui partage quelque chose d’important. C’est précieux. Et encore, ça rejoint cette idée du temps lent. C’était un moment très agréable, un contre-rythme au rythme effréné d’aujourd’hui, être en ligne, tout faire en trois clics. C’était le contraire. Même si les gens n’y sont restés qu’une demi-heure, le temps semblait spacieux, généreux. Et c’est rare.

Concernant les rituels, je ne suis pas naturellement quelqu’un avec beaucoup de rituels, mais pour la première fois de ma vie, j’en ai vraiment un. Je ne l’oublie jamais : mon Sérum Régénérant de Nuit le soir, et ma routine de nettoyage. Hier, je suis allée faire de l’équitation, il y avait beaucoup de poussière, et quand je suis arrivée à Paris, j’ai dû nettoyer mon visage avec le Baume Nettoyant au Jasmin. C’était tout noir. Je me suis sentie beaucoup mieux après. Et maintenant, je ne peux plus m’en passer. Je me regarde dans le miroir et mon visage est plus radieux. Bien sûr, j’ai encore toutes mes rides, et je suis trop bronzée parce que je passe trop de temps au soleil, mais ça ne me dérange pas. Quand je souris, les gens disent, « Ton sourire ! » C’est ça. C’est l’essentiel.

Parfois, je vais dans un petit studio bio près de chez moi, ils utilisent des marques totalement inconnues. La dernière fois, la femme m’a dit, « Tu as une peau incroyable. » Et j’ai presque ri parce que je n’ai jamais mis quoi que ce soit sur ma peau de ma vie, sauf ROWSE.


G

5. Si la beauté est un jardin, à quoi ressemble le tien aujourd’hui ?

M
Ce serait plus un jardin anglais qu’un jardin de Versailles, pas ordonné, mais plein des fleurs que j’aime. Des roses, surtout. J’adore les roses, mais pas les ordonnées. J’aime les roses sauvages, grimpantes, mélangées à des variétés anciennes. Pas un jardin avec des lignes ordonnées.

Eh bien, en ce moment dans mon jardin à Paris, mon mari a planté trois plants de pommes de terre. Ils poussent parmi les roses et tout le reste. Il dit, « Je ne sais pas combien de kilos nous allons récolter. » Je n’en ai aucune idée, mais ça me fait sourire. Au début, quand j’ai commencé à jardiner, je voulais tout blanc et vert. Maintenant c’est tout en couleurs. Et c’est mieux comme ça. Moins parfait, mais plus… vivant. On se sent plus chez soi. Et je pense que le jardin de ROWSE aujourd’hui est un jardin réconfortant.

Il se passe tellement de choses terribles dans le monde, il doit être un refuge. Nous avons le devoir de créer un refuge, pas seulement pour nous, mais pour nos enfants, nos familles. C’est essentiel. Pour pouvoir être généreux, pour donner, eh bien, nous devons nous sentir pleins. Et pour être pleins, parfois, il faut être un peu égoïste. Comme ça on peut donner plus. Quelqu’un m’a dit ça quand j’avais trente ans, et c’est resté avec moi toute ma vie. Ils ont dit : « Prends soin de toi, et tu prendras mieux soin des autres. » C’est vrai. Ça pourrait être le message de ROWSE : Prends bien soin de toi, et tu donneras plus. Tu brilleras plus.

Briller dans le sens d’être inspirant. Et ROWSE t’aide à le faire.


G

Merci, Martine.

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